Auto Ecole du Centre

Voir et être vu

Voir et être vu sont deux éléments essentiels à la sécurité routière, avec le respect des règles fondamentales de la circulation routière.

Bien voir, c’est être capable de voir loin, près, large et vite en même temps.

90 % des décisions et des gestes nécessaires à la conduite d’un véhicule dépendent de la vision.

Pour voir loin, il faut d’abord maintenir une bonne distance avec le véhicule qui nous précède.

Pour bien voir, il faut être bien reposé. Il est conseillé de dormir 2 bonnes nuits entières avant un grand voyage.

Pour bien voir, il faut nettoyer régulièrement les vitres et les feux du véhicule

 

Bien voir, c’est aussi mettre des lunettes de soleil dès que vos yeux vous le demandent et dès que le soleil brille un peu trop fort.

La nuit, nous devons circuler en feux de route, si nous sommes seuls sur la route et en feux de croisement si l’on suit ou croise d’autres véhicules.

La nuit ne représente que 10% du trafic et 45% des accidents mortels.

Les raisons en sont le manque de visibilité mais aussi par le coté libertaire qui veut que la nuit : on fait ce que l’on veut.

La nuit, utilisez les lignes blanches de la route. Elles guident bien les conducteurs en matérialisant le centre de la chaussée.

les vitres d'un véhicule

 

                                      

Les vitres d'un véhicule sont constituées à l'avant d'un pare-brise, de la lunette à l'arrière et des glaces latérales.

toutes les vitres doivent être en substance transparentes

Tout véhicule à moteur doit être construit et équipé de telle manière que le champ de visibilité du conducteur vers l'avant, vers la droite et vers la gauche soit suffisant pour que celui-ci puisse conduire avec sûreté.

 

Le coefficient de transmission de lumière visible (TLV) mesurée ne doit pas, dans le cas de pare-brise, être inférieure à 75 % et, dans le cas des vitres autres que les pare-brise, être inférieure à  70 %. Dans le cas de vitres situées à des emplacements qui ne jouent pas un rôle essentiel pour la vision du conducteur (toit vitré, par exemple), le coefficient de transmission régulière de la lumière de la vitre peut être inférieur à 70 %.

 

Les conducteurs circulant avec un véhicule ne respectant pas ces conditions seront punis de l'amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe. Cette contravention donne lieu de plein droit à la réduction de trois points du permis de conduire. Ce texte permet aux forces de l'ordre, depuis ce 1er janvier 2017, de sanctionner le surteintage des vitres avant.

 

Une telle occultation des parois vitrées du véhicule entraîne plusieurs sortes de dangers : elle gêne le conducteur dans la manœuvre du véhicule lorsque la nuit tombe ; en cas de malaise d'une personne à  l'intérieur du véhicule, l'opacité rend impossible de procéder au secours nécessaire ; elle met en difficulté et en danger les forces de l'ordre lors de contrôles de ce type de véhicules, en les mettant dans  l'incapacité totale de voir les occupants et, par là-même, de constater leurs faits et gestes.

 

 

Les feux

 

Feux de croisement, veilleuses, pleins phares, feux de brouillard : Il est temps de refaire le point sur l’usage des différents feux.

1.  

 

Les feux de position (ou « veilleuses »)

2 (blanc) à l'avant du véhicule et deux (rouge) à l'arrière

Ils vous permettent uniquement d’être vu des autres usagers, (à 150 m )mais pas de mieux voir. Vous devez les allumer dès que la luminosité décline légèrement. En ville, ils peuvent suffire si la visibilité est suffisante. Attention : il est interdit de circuler sans feux la nuit, même en ville.

Les feux de croisement (ou « codes »)

2 à l'avant du véhicule

Ils permettent à la fois d’être vu des autres usagers et de mieux voir la route à 30 mètres. Ils peuvent être utilisés en toutes circonstances la nuit et doivent être utilisés le jour s’il pleut, s’il neige ou s’il y a du brouillard. Sur une chaussée non éclairée, ils remplacent les feux de route lorsque vous croisez d’autres véhicules, pour éviter d’éblouir leur conducteur.

Les feux de route (ou « pleins phares »)

2 à l'avant du véhicule

Ils vous permettent de voir à au moins 100 mètres. Très éblouissants, ils sont utilisés la nuit, lorsque la route n’est pas éclairée et qu’aucune voiture ne roule en sens inverse. Si c’est le cas, repassez en feux de croisement afin de ne pas éblouir les autres conducteurs.

Les feux de brouillard avant 

2 à l'avant non obligatoire

Ils sont utilisés en complément des feux de croisement, en cas de forte pluie, de brouillard ou de chute de neige. Ils peuvent également être employés pour éclairer une route étroite et sinueuse.

Les feux de brouillard arrière

1 seul obligatoire (rouge)

Très éblouissants, ils ne peuvent être utilisés qu’en cas de brouillard ou de chute de neige, mais jamais sous la pluie.

 

La mauvaise utilisation des feux de brouillard est punie d’une amende forfaitaire de 135 €.

 

FEUX SPECIAUX

 

feux d'angle

 

Pour les très grands (par exemple sur autoroute) ou les très petits (par exemple sur route départementale) rayons de virage, il est possible d'assister l'éclairage de virage dynamique d'un éclairage de virage statique ou feu d'angle complémentaire. Il est automatiquement (et en fonction de la vitesse) couplé à l'éclairage code lorsque le conducteur met le feu clignotant pour tourner ou passe par des virages serrés. 

feux adaptatifs

Les phares au xénon directionnels adaptatifs sont les plus high-tech.

Ces phares se composent d’une partie mobile qui s’ajuste aux différentes conditions de route. Ils éclairent ainsi la route et le bas-côté dans les courbes, pour offrir une meilleure visibilité au conducteur.

En plus d’être mobiles, ces feux sont reliés à un ordinateur qui recueille ainsi les données de conduite : angle du volant, vitesse, hauteur des essieux, etc. L’ordinateur calcule alors la bonne orientation des phares, selon ces données.

 

 

En 1906, le Français Alfred Faucher déposait un brevet pour son « miroir avertisseur pour automobiles »… Cette technologie est désormais obsolète. En effet, en cette année 2018, la réglementation européenne permettra aux constructeurs de proposer de nouveaux équipements, qui remplaceront les « miroirs » actuels. A terme, l’évolution s’annonce spectaculaire : ces rétroviseurs du futur seront en fait des écrans diffusant des images filmées par des caméras embarquées.

Les nouveaux « rétroviseurs » numériques permettront de résoudre des problèmes divers de mauvaise visibilité : aveuglement du conducteur par les phares, angles morts, luminosité trop basse… Autre argument en leur faveur : l’aérodynamique générale des véhicules sera améliorée. Cela permettra de réaliser de petites économies de carburant et même de réduire le bruit !

RÉTROVISEURS : QUE DIT LA LOI ?

En attendant l’arrivée de ces nouveaux systèmes et les évolutions réglementaires qui les accompagneront, voici les obligations concernant nos rétroviseurs actuels :

Voitures particulières : seuls un rétroviseur intérieur et un rétroviseur gauche sont obligatoires. Un rétroviseur extérieur droit est exigé si le rétroviseur intérieur ne peut être utilisé ;

Véhicules de type break (plus généralement les véhicules adaptés au transport de matériel, dont le rétroviseur intérieur n’offre pas de visibilité) : le rétroviseur extérieur droit est également obligatoire ;

Camionnettes, camions, autobus, autocars, véhicules très spéciaux soumis aux prescriptions du titre II du code de la route, tracteurs routiers : deux rétroviseurs extérieurs sont obligatoires (à gauche comme à droite).

 

Rétroviseur absent ou endommagé ? Que risquez-vous ?

Contravention de 3e classe

45 euros

 

pensez aux angles morts !

 

Les commandes

Le volant

le réglage est important

 

 

Principes généraux

• Il est fondamental de bien s'installer. Prenez donc tout le temps nécessaire pour que vous soyez à l’aise.
• Vos bras doivent être légèrement fléchis et vos épaules détendues.
• Il est toujours préférable de tirer le volant de haut en bas plutôt que de le pousser : le premier geste est en effet beaucoup plus naturel.
• Il ne faut pas croiser les mains en manipulant le volant (que rapidement pour le chevauchement).
• Le volant doit être manié avec souplesse, sans crispation.

En ligne droite

• Lors d’une ligne droite, vous devez positionnez vos mains à “9h15” ou à “10h10” afin d’avoir une prise précise sur le volant.

Lors d’une légère courbe

• Gardez vos mains à 9h15 et 10h10 : il n’est pas nécessaire d’effectuer de grands mouvements qui seront moins précis.
• Accompagnez la courbe en laissant vos mains parallèles, évitez les à-coups.

Lors d’un tournant

• Placez la main du côté où vous tournez sur le haut du volant (à 12h).
• Tirez le volant avec cette main, l’autre main garde sa position neutre en laissant glisser le volant.

Lors d’un tournant important (à plus de 90°)

• Il vous faut faire plusieurs tours de volant en pratiquant le chevauchement du volant. Le chevauchement s’effectue comme suit pour un tournant à gauche (on procédera de manière inverse pour un tournant à droite) :
  • La main gauche monte à 12h puis tire le volant sur 1/2 tour.
  • Puis la main droite prend le relais en réalisant la même opération
  • Puis la main gauche.
  • Etc.
• A la fin du tournant, laissez revenir le volant de lui même en le laissant glisser entre vos mains.

Le retour du volant

• A bonne vitesse, le volant revient automatiquement à sa position de départ de manière automatique, à condition que vous ayez la direction assistée.
• A faible allure, il faut manipuler soi-même le volant pour qu’il revienne à sa position initiale. Attention, pour les manœuvres veillez à ne pas confondre volant droit et roues droites. Il peut manquer encore un ou plusieurs tours de volant avant qu’il ne soit en position neutre (roues droites).

 

La commande d'essuie-glaces

La commande d'essuie-glaces peut varier d'un véhicule à un autre.

Cependant elle se trouve généralement à droite du volant et regroupe les essuie-glaces avants et arrières.

plusieurs positions en fonction des besoins.

• en intermittence (faible pluie)
• vitesse continue lente
• vitesse continue rapide

elle gère aussi le lave glace.

 

 

Les commandes d'éclairage

souvent placée à gauche du volant elle permet de passer d'un feux à l'autre.

Les commandes de confort

Les commandes

1.  Mode automatique.
2.  Réglage de la température de l’air.
3.  Fonction « voir clair ».
4.  Réglage de la répartition de l’air dans l’habitable.
5.  Commande d’air conditionné.
6.  Réglage de la vitesse de ventilation.
7.  Recyclage de l’air.
8.  Dégivrage/désembuage de la lunette arrière et, suivant véhicule, des rétroviseurs.

Mode automatique

La climatisation automatique est un système garantissant (à l’exception des cas d’utilisation extrêmes) le confort ambiant dans l’habitacle et le maintien d’un bon niveau de visibilité tout en optimisant la consommation. Le système agit sur la vitesse de ventilation, la répartition d’air, le recyclage d’air, la mise en route ou l’arrêt du conditionnement d’air et la température de l’air.

AUTO : optimisation de l’atteinte du niveau de confort choisi en fonction des conditions extérieures. Appuyez sur la touche 1

Modification de la vitesse de ventilation

En mode automatique, le système gère la vitesse de ventilation la mieux adaptée pour atteindre et maintenir le confort.

Vous pouvez toujours ajuster la vitesse de ventilation en tournant la commande 6 pour augmenter ou diminuer la vitesse de ventilation.

Réglage de la température de l’air

on tourne la commande en fonction de la température désirée.

Plus la commande est positionnée vers la droite, plus la température est élevée.

Particularité : les réglages extrêmes permettent au système de produire un maximum de froid ou un maximum de chaud (« 18 °C » et « 26 °C »).

Fonction « voir clair »

Appuyez sur la touche 3, le témoin intégré s’allume.

Cette fonction permet un dégivrage et désembuage rapide du pare-brise et de la lunette arrière, des vitres latérales avant et des rétroviseurs extérieurs (suivant véhicule). Elle impose la mise en service automatique du conditionnement d’air et du dégivrage de la lunette arrière.

Appuyez sur la touche 8 pour arrêter le fonctionnement de la lunette arrière dégivrante, le témoin intégré s’éteint.

Pour sortir de cette fonction, appuyez sur la touche 3 ou 1.

Certaines touches disposent d’un témoin de fonctionnement qui indique l’état de la fonction.

Mise en service ou arrêt de l’air conditionné

En mode automatique, le système gère la mise en route ou l’arrêt de l’air conditionné en fonction des conditions climatiques extérieures.

Appuyez sur la touche 5 pour forcer l’arrêt de l’air conditionné, le témoin intégré s’allume.

Dégivrage-désembuage de la lunette arrière

Appuyez sur la touche 8, le témoin intégré s’allume. Cette fonction permet un désembuage rapide de la lunette arrière et des rétroviseurs dégivrants (pour les véhicules qui en sont équipés).

Pour sortir de cette fonction, appuyez de nouveau sur la touche 8. À défaut, le désembuage s’arrête automatiquement.

Modification de la répartition de l’air dans l’habitacle

Appuyez sur l’une des touches 4. Le témoin intégré à la touche sélectionnée s’allume.

Il est possible de combiner deux positions à la fois, appuyez sur deux des touches 4.

À chaque sélection, l’information s’affiche quelques secondes sur l’écran tactile.

Le flux d’air est principalement réparti entre tous les aérateurs, les désembueurs de vitres latérales avant et les frises de désembuage de pare-brise.

Le flux d’air est principalement dirigé vers les aérateurs de la planche de bord.

Le flux d’air est principalement dirigé vers les pieds des occupants.

Recyclage d’air (isolation de l’habitacle) 

Cette fonction est gérée automatiquement mais vous pouvez aussi l’activer manuellement, dans ce cas, la mise en fonction est confirmée par l’allumage du témoin intégré à la touche 7.

Le système détermine l’utilisation ou non du recyclage en fonction de la qualité de l’air extérieur.

Le désembuage/dégivrage reste dans tous les cas prioritaire sur le recyclage de l’air.

 

 

Nota :

•  pendant le recyclage, l’air est pris dans l’habitacle et il est recyclé sans admission d’air extérieur ;
•  le recyclage d’air permet de s’isoler de l’ambiance extérieure (circulation en zone polluée…) ;
•  d’atteindre avec plus d’efficacité la température souhaitée dans l’habitacle.

Utilisation manuelle

Appuyez sur la touche 7, le témoin intégré s’allume.

L’utilisation prolongée de cette position peut entraîner des odeurs dues au nonrenouvellement de l’air, ainsi qu’une formation de buée sur les vitres.

Il est donc conseillé de repasser en mode automatique en appuyant de nouveau sur la touche 7 dès que le recyclage d’air n’est plus nécessaire.

 

 

 

Le tableau de bord

 

Un témoin d'allume !

Est-ce grave ? Dois-je arrêter immédiatement la voiture ? Suis-je en danger ? Que faire ?

Tout d’abord, il est bon de rappeler que tous les voyants s’allument sur le tableau de bord quelques secondes lors de la mise en contact d’un véhicule.

Ceci est tout à fait normal et vous permet de vérifier le bon fonctionnement des différents voyants.

C’est lorsqu’un voyant s’allume sur le tableau de bord quand vous roulez que vous devez être vigilant.

Il existe 3 catégories de témoins :

 

 

◊ Les témoins d’alarme rouge : Attention DANGER ! Ils informent d’un dysfonctionnement grave. Dès qu’ils s’allument, il faut immédiatement s’arrêter et faire si vous le pouvez les contrôles nécessaires. Il est fortement recommandé de faire appel à l’assistance.

◊ Les témoins d’alerte orange : Ils signalent une anomalie qui ne doit pas être prise à la légère. Faites le nécessaire très rapidement.

◊  Les témoins de signalisation bleu ou vert : Ils indiquent le fonctionnement des feux et autres options à bord

​Comment connaître la cause exacte d'un voyant allumé sur le tableau de bord ?

 

1/ Les Témoins D'alarme

​Les témoins d'alarme

​Ceintures de sécurité non bouclées

Ce voyant souvent accompagné d’un signal auditif apparaît si le conducteur ou les passagers n’ont pas attaché leur ceinture de sécurité. 

Il faut savoir que le sac à main ou des affaires posées sur le siège côté passager peuvent faire apparaître ce voyant. En effet, le capteur détecte du poids sur le siège sans que la ceinture ne soit bouclée. 

​Les témoins d'alarme

​​Défaut airbag

Ce voyant allumé indique un défaut du système d’airbag. Sur certains véhicules, il peut être de couleur orange. Conduisez prudemment jusqu’à un garage pour analyser et rectifier le défaut. Les airbags sont importants pour votre sécurité en cas

​Les témoins d'alarme

​La température du liquide de refroidissement

​Le liquide de refroidissement permet comme son nom l’indique, de refroidir les pièces du moteur. ​Son niveau doit être contrôlé tous les mois, moteur froid. 

Si le niveau est trop bas, le moteur sera moins refroidi et une surchauffe moteur peut avoir de graves conséquences et entraîner une rupture du joint de culasse. Le rôle du liquide de refroidissement est donc primordial dans le bon fonctionnement d’un moteur ​et ce voyant s’il s’allume ne doit vraiment pas être pris à la légère.

 

 

 

 

 

 

​Les témoins d'alerte

​Pression huile moteur

​Il s’allume dès la mise du contact et doit s’éteindre dès que le moteur tourne. Le non allumage indique un dysfonctionnement. 

Si le témoin s’allume en cours de route, il signale que la pression d’huile du moteur est insuffisante, il faut donc immédiatement arrêter le moteur. Une fois le moteur refroidi, vous pouvez contrôler le niveau d’huile. ​

Après avoir fait l’appoint (cela nécessite d’avoir un petit bidon d’huile dans le coffre de sa voiture;)) vous pouvez redémarrer le moteur et voir si le témoin s’éteint.

Attention, si le niveau d’huile est correct ou si le voyant reste allumé malgré l’appoint, une seule chose à faire → direction le garage à l’aide d’une dépanneuse car la voiture n’est pas en état de rouler.

 

D'autres  commandes 

réglage de la hauteur des feux 

réglage de l'éclairage du tableau de bord

 

condamnation des portes de l'intérieur

réglage des rétroviseurs extérieurs

désactivation de l'airbag passager (avec la clé de contact)

Boite de vitesse / transmission

Levier de vitesse

Dans le cas d'un véhicule à boite manuelle, Il sert à changer les vitesses.

pour démarrer j 'ai besoin de puissance donc je mets la première, mais très vite le moteur va tourner trop vite je vais donc passer la deuxième et ainsi de suite.

Pour cela j 'écoute le bruit du moteur ou je respect des valeurs clés  comme  l'allure , tous les 20 à 30 km/h ou le compte tours , vers 2000 tours.

A l'inverse quand je ralenti je dois redescendre les vitesses , on dit qu'on rétrograde et on ressent alors  le frein moteur.

(c 'est le moteur qui nous ralenti).

on doit utiliser toutes les vitesses sans jamais en "sauter"

et pour changer de vitesse il faut débrayer (appuyer sur la pédale de gauche)

quand il n'y a pas de vitesse de mise on dit qu'on est au point mort.

ATTENTION , on ne roule jamais au point mort !

la grille des vitesses est identique pour tous les véhicules sauf la marche arrière qui dépend du modèle.

il y a souvent une sécurité pour ne pas l' enclencher par erreur.

si mon véhicule est à boite automatique c'est différent.

Dans une voiture automatique, le conducteur n’a plus besoin de manipuler sans cesse le levier de vitesse pour passer les rapports, la voiture s’occupe elle-même d’évaluer les changements de rapports en fonction de la pression exercée par le conducteur sur l’accélérateur. Eh oui, c’est la boîte automatique qui gère tout !

Aussi, une fois à bord d’une automatique, vous noterez qu’en lieu et place des trois pédales habituelles, ne figure que deux pédales : l’accélérateur et le frein. L’embrayage disparaît. Plus besoin de solliciter constamment le pied gauche ! On notera que le levier de vitesse subit lui aussi des changements. Exit les inscriptions 1, 2, 3, 4, 5 et R. Dans une voiture automatique, le boîtier qui supporte le levier affiche les inscriptions suivantes :

• P : Parking – Quand le véhicule est arrêté ;
• R : Reverse – Marche arrière ;
• N : Neutre – Point mort ;
• D : Drive – Conduire.

Au démarrage

Pour commencer, assurez-vous que votre frein à main est bien serré, et le levier sur P ou N. Démarrez ensuite le moteur, appuyez à fond sur la pédale de frein, puis positionnez le levier sur D (marche avant) ou R (marche arrière). Baissez le frein à main et levez tout doucement le pied de la pédale de frein. Le véhicule se mettra à avancer. Vous pourrez ensuite appuyer sur l’accélérateur.

A noter qu’une fois le levier engagé sur la position D ou R, la voiture se met tout de suite en mouvement. Il est donc très important de toujours garder le pied sur la pédale de frein au démarrage et la pédale d’accélérateur relevée.

 

 

 

 

Les pneumatiques

 

Un pneu mal gonflé (trop ou pas assez) peut causer :

• une perte d'adhérence,
• un freinage moins efficace,
• une moins bonne longévité,
• une augmentation de la consommation de carburant,
• risque d'éclatement du pneu.

 

 

Un pneu usé de manière irrégulière peut être le reflet d'un problème de gonflage, de mauvaise géométrie, de problèmes d'amortisseurs, etc. Vérifier l'usure de ses pneus permet donc de mieux entretenir son véhicule.

 

Les pneus disposent d'un petit témoin d'usure qui permet de savoir si le pneu est à changer ou non.

Le témoin est constitué de plusieurs protubérances espacées de plusieurs centimètres qui sont situées dans les rainures. Voir image ci dessous :

l'indicateur du témoin d'usure peut représenter un symbole du constructeur, un triangle ou les lettres TWI.

il est placé sur le flanc du pneumatique

Quand vérifier la pression des pneus ?

La pression des pneus est à vérifier régulièrement, tous les mois si possible. Mais pas seulement. Vérifiez dès que la température extérieure change brutalement ou avant chaque long trajet (avant les départs en vacances par exemple).

Vérifiez toujours la pression de vos pneus « à froid », c’est à dire deux heures après la dernière coupure du moteur.

Si vous devez ou si vous voulez vérifier la pression de vos pneus sur une aire d’autoroute, ajoutez 0,3 bar à la pression indiquée.

N’oubliez pas de vérifier régulièrement l’état des valves pour assurer une étanchéité parfaite.

Si vous devez faire vérifier vos 4 roues, n’oubliez pas de contrôler la pression de votre roue de secours.

 

important ! sur un même essieu les pneus doivent être identiques et de même usure .(max 5 mm de différence)

 

 

 

À quel moment un pneu est considéré comme « lisse » ?

Quand  la gomme est lisse lorsque la limite légale a été largement dépassée (< 1,6 mm). Vous pouvez vérifier cette limite à l’aide du témoin d’usure. À partir du moment où celle-ci est dépassée, vous êtes en infraction.

Il faut vous inquiéter dès que la profondeur de la sculpture est à 2 mm. N’attendez pas que le témoin d’usure se retrouve au même niveau que le bandage du pneumatique. En plus d’être hors-la-loi, vous êtes en danger et vous mettez les autres automobilistes et usagers de la route en danger.

Prix d’une amende pneu lisse

Lors d’un contrôle routier, vous risquez une amende pour pneu lisse si vos pneus ont atteint la limite d’usure maximum. Prévoyez donc 135 € d’amende à payer sur place ou via le service de télépaiement des contraventions.

L’agent de police peut toutefois descendre cette somme à 90 € (amende minorée) si vous avez une bonne excuse. Enfin, ne comptez pas trop là-dessus non plus… Mais si vous aggravez votre cas, la sanction peut monter à 375 € et votre véhicule peut être immobilisé. Donc, n’essayez pas de contester la sanction qu’on vous inflige.

Si vous ne payez pas la contravention pour pneu lisse, celle-ci grimpe à 750 € (contravention majorée). Dans tous les cas, vous ne subirez pas de retrait de point.

changer une roue

Voici les étapes, dans l'ordre :

• Le véhicule doit être positionné à un endroit sécurisé et dégagé.
  • Serrez le frein à main et passez la 1re vitesse.
  • Faites usage de votre triangle de sécurité et mettez votre gilet fluorescent.
• Videz le coffre si nécessaire pour alléger le véhicule et accéder à la roue de secours, au cric et à la clé.
• Fixez la douille antivol sur la clé et desserrez tous les écrous d'environ 2 tours de clé (après avoir retiré le cache ou l'enjoliveur si nécessaire, avec le matériel adapté).
  • Cela se fait en tournant dans le sens inverse des aiguilles d'une montre et peut nécessiter un peu de force.
  • N'hésitez pas à utiliser votre pied.
• 
• Placez le cric à l'endroit indiqué et actionnez-le pour que le véhicule s'élève et que la roue ne soit plus en contact avec le sol. Enlevez la roue une fois tous les écrous enlevés et pensez à regrouper et garder les écrous à proximité pour la remonte.
• Pour monter la roue de secours, faites l'inverse :
  • Positionnez la roue sur son axe.
  • Serrez les écrous autant que possible à l'aide de la clé dans le sens des aiguilles d'une montre.
  • Actionnez le cric pour que le véhicule regagne le sol (vous pouvez dès lors replier et ranger le cric dont vous n'aurez plus besoin).
  • Serrez bien tous les écrous. Serrez le plus fort possible les écrous ne sert à rien.
  • Au contraire, serrez-les suffisamment, mais pensez à la prochaine fois où vous aurez besoin de les démonter.
• Rangez votre roue munie du pneu crevé si l'espace de la roue de secours le permet, ainsi que le cric et le reste du matériel : c'est fini ! Il ne vous reste plus qu'à remettre éventuellement l'enjoliveur.

Il restera une dernière chose : changer votre pneu crevé ou faites le réparer.

 

 

Si votre véhicule est muni d'une roue de secours, 2 solutions sont possibles :

• Une roue complète identique à la roue au pneu avarié :
  • En général, la jante différera (une jante en acier étant souvent utilisée, car plus légère et moins chère), mais parfois aussi la marque du pneu.
  • Avoir un pneu ne répondant pas au Code de la route est alors toléré le temps de remplacer le pneu crevé.
• Une roue de dépannage dite roue « galette » :

• Plus petite que la roue normale, une roue galette est une solution de dépannage qui limitera l'usage du véhicule à 80km/h en général.
• La vitesse maximum ainsi que la pression et gonflage sont indiqués sur cette roue.

suivre les préconisations des pressions qui se trouvent sur la notice d'utilisation du véhicule ou sur un montant de portière voir dans la trappe à essence.

 

il est toujours utile d'avoir à bord une bombe de réparation

 

dépannage  par batterie

principe :

on utilise le courant de la batterie d'un  autre véhicule

Branchez le fil rouge ROUGE sur les bornes + (positif) des deux batteries  Les bornes + des batteries sont elles-aussi en rouge. L'autre borne pourra avoir une autre couleur 



LA MASSE représente n'importe quelle partie métallique de l'auto. Privilégiez les parties non peintes pour que le contact électrique puisse se faire.


Branchez ensuite le fil NOIR - (négatif) sur un élément métallique nu de l'auto . Cet élément métallique servira alors de masse.

Etape 3

 

On démarre la voiture qui va donner de son courant

Etape 4

 

Les fusibles

Conçu assez simplement, le fusible est un élément vital pour un véhicule. Il protège le système de ce dernier contre toute défaillance électrique (alimentation ou équipements branchés).

Utilité d’un fusible

Le fusible constitue un système de coupe-circuit. En effet, les appareils électriques doivent fonctionner selon une intensité et une tension déterminée. Une hausse de ces dernières peut causer des incendies, voire des explosions (batteries). Pour y remédier, une languette en alliage conducteur reliant les deux bornes du fusible chauffe, puis fond en cas de surintensité. Ainsi, la circulation de courant dans le véhicule est stoppée et les équipements restent intacts.

Vérification d’un fusible

Les fusibles sont constitués d’une enveloppe isolante et transparente qui permet de vérifier l’état de la languette conductrice. Dans le cas où cette dernière fond, le coupe-circuit doit être remplacé. 

Que faire en cas de panne ?

Le déclenchement du fusible suite à une panne est peu évident. Ainsi, vérifiez-le dès qu’un dispositif ne fonctionne plus sur le véhicule. Avant de changer un coupe-circuit dégradé, trouvez d’abord la cause du dysfonctionnement en vous rapprochant d’un spécialiste. En outre, cet élément doit être remplacé par une pièce de mêmes caractéristiques (forme, modèle et ampérage). Sachez que réparer un fusible endommagé (en reliant ses bornes) est fortement déconseillé. En effet, il perd toute son efficacité et constitue un danger pour votre véhicule.

 

Les ampoules

1. Le capot de votre véhicule ouvert, débranchez une cosse de votre batterie afin d’éviter un événement malencontreux.
    
2. Repérez l’emplacement du phare en cause. Suivant les modèles de véhicule vous aurez peut-être affaire à un cache tenu par des clips que vous pouvez retirer à la main ou à l’aide d’un tournevis.
    
3. Toujours au niveau du phare, accédez au disque en caoutchouc noir et retirez-le.
    
4. Retirez les connecteurs électriques 
    
5. Dégrafez l’épingle qui maintient l’ampoule 
    
6. Vous pouvez maintenant retirer l’ampoule de votre phare. 
    
7. Prenez l’ampoule neuve en veillant à ne pas la toucher avec vos doigts. Vous pouvez pour cela utiliser le chiffon que vous avez préparé. Installez l’ampoule. Un détrompeur vous aide à la placer correctement, vous ne devez pas avoir à forcer.
    
8. Vous pouvez à présent replacer l’épingle qui maintient l’ampoule
    
9. Remettez les connecteurs électriques en place
    
10. Replacez le cache en caoutchouc
     
11. Enfin, vous pouvez rebrancher votre batterie

 

Tout véhicule doit être équipé de feux en état de fonctionner.

Le non-respect de cette obligation est passible d'une amende pouvant aller jusqu'à 450 € et l'immobilisation du véhicule peut être prescrite.

 

Il n'est pas obligatoire d'avoir une boîte d'ampoules dans le véhicule.

Mais il faut pouvoir changer (ou faire changer) immédiatement une ampoule défectueuse sous peine d'être sanctionné en cas de contrôle.

Conclusion : La boite d'ampoule est préférable dans la voiture

 

L'entretien

Le carnet d'entretien

 

Le carnet d’entretien auto permettra de prendre connaissance de l’état et de la qualité de la voiture à travers les attentions qui lui ont été procurés. Y sont consignées, toutes les informations relatives à l’état général du véhicule, tel que l’âge et le kilométrage, ainsi que tous les éléments sensibles relatifs à l’état et à la fiabilité du véhicule.

L’âge et le kilométrage sont déterminants pour repérer si la vérification périodique du véhicule a bien été respecté. L’âge est prioritaire, aussi, chaque visite est espacé en moyenne de deux ans. Néanmoins, si le critère pris en compte est le kilométrage, l’entretien régulier se fait en moyenne tous les 5 000 à 30 000 km en fonction des constructeurs.

Concernant les autres éléments, ils englobent aussi bien les éléments internes que les éléments externes du véhicule. Font parties de ces éléments essentiels :

• les différents liquides (de frein, de refroidissement…), dont les huiles (pour moteur, boîte de vitesses, pompe assistée, les vidanges…),
• les filtres des carburants ; le filtre à air et les filtres à huile,
• les éléments de freinage (les garnitures des pièces),
• l’ensemble du circuit électrique (les éclairages, les différents feux de signalisation, la batterie, alternateur…),
• les pneus et tout ce qui s’y rapporte (bras, rotule, roulement, cache-poussière…),
• les différentes courroies (crantée et accessoire),
• les essuie-glaces et l’échappement.

Par ailleurs, le carnet d’entretien peut également faire apparaître le style d’utilisation de la voiture.

équipements de sécurité

Avec l’arrivée des nouvelles options sur les véhicules, le comportement des conducteurs sur la route ne cesse de changer depuis maintenant quelques années. Pour la plupart des usagers, ces nouvelles options technologiques sont pratiques et offrent plus de sécurité. ABS, ESP, airbags,… Quelles sont les avantages pour le conducteur ?

La sécurité active est un composant qui intervient sur le comportement du véhicule pour éviter les accidents.

La sécurité passive est définie comme l’élément qui permet de protéger les occupants lorsque l’accident devient inévitable.

Sécurité active : les principaux éléments de sécurité. Quels avantages apportent-ils ?

ABS (Anti blocage System)	Limite le blocage des roues en cas de freinage d’urgence
ESP (contrôle électronique de trajectoire)	Aide le conducteur à maitriser son véhicule en prenant le contrôle du freinage de chaque roue.
AFU (Assistance au freinage d’urgence)	Amplifie fortement le freinage en cas d’urgence. Il est couplé à l’ABS et aux feux de détresse.
Régulateur de vitesse	Maintient une vitesse constante sans agir sur la pédale d’accélérateur. Idéal pour utilisation sur les grands axes (autoroutes, voies rapides) et les longs trajets.
Régulateur de vitesse « intelligent »	Assure une vitesse constante et régule la vitesse selon la distance de sécurité.
Limiteur de vitesse	Limite la vitesse choisie par le conducteur.
Radar de recul et caméra de recul	Détecte un obstacle (avant ou arrière). La caméra de recul complète ce système avec une image. Ces deux éléments restent pratiques pour garer le véhicule en toute sécurité.
Contrôle des angles morts	Signale au conducteur par un logo dans son rétroviseur et par un signal sonore, lorsqu’un véhicule dépasse l’usager ou qu’il se situe à côté
Le GPS	Indique les directions à suivre afin d’arriver à la situation souhaitée par le conducteur.
Système Start&Stop	Coupe automatiquement le moteur à l’arrêt permettant d’économiser du carburant et réduit la pollution essentiellement dans les embouteillages et les feux rouges.

Quels sont les avantages de la sécurité passive ?

Éléments de sécurité	Ce qu’ils apportent
La ceinture de sécurité	Obligatoire pour tous les passagers, elle permet de retenir l’usager en cas de freinage brutal.
Les airbags	Un véhicule possède plusieurs airbags en cas de choc, pour tous les passagers et à plusieurs endroits dans le véhicule dans le but de protéger tous les passagers ainsi que le conducteur.
L’ecall	Système d’appel automatique du 112 en cas de choc, permettant d’être géo localisé par les secours.

Quels sont les avantages de la sécurité passive ?

Tous ces systèmes de sécurité permettent d’aider les conducteurs sur la route.

En plus des éléments de sécurité cités ci-dessus, il existe encore d’autres technologies embarquées. En voici quelques exemples :

• Assistance dans les embouteillages (traffic jam assist) : aide à la conduite dans les embouteillages.
• Freinage d’urgence automatique : dispositif permettant au véhicule de freiner sans intervention humaine et contribue à prévenir les accidents et/ou à limiter la gravité. Option à ne pas confondre avec l’ABS ou l’AFU (cf : tableau sur la sécurité active).
• Détecteur de piétons : alerte le conducteur par des signaux sonores et visuels. S’il n’y a pas de réaction, alors le véhicule freine automatiquement.
• Détecteur de fatigue : détecte les signes de somnolence et avertit le conducteur par des signaux optiques et sonores.
• Éclairage intelligent (Intelligent Light Assistant) : fonctionne grâce à une caméra située sur le haut du pare-brise. L’éclairage des feux s’adapte automatiquement en fonction de la route, en fonction des autres véhicules présents sur la route afin de ne pas les éblouir (ex : si un conducteur roule en feux de route et croise un autre véhicule, les feux vont se régler automatiquement afin de ne pas gêner le champ de vision de l’autre conducteur.)
• Détecteur de panneaux de signalisation (Traffic Sign Recognition)  : fonctionne grâce à une caméra placée sur le pare-brise, qui détecte les panneaux de signalisation pour ainsi informer le conducteur sur le tableau de bord.
• Système de surveillance automatique de pression des pneus : système de contrôle automatique de pression des pneus qui a pour objectif de prévenir le conducteur si besoin. 

Le saviez-vous ?

Sur la plupart des véhicules récents, les pare-brise sont adaptés de capteurs permettant l'allumage automatique des feux et l'activation des essuie-glaces. Pour certains d'entre eux, ils intègrent des caméras indispensables au fonctionnement des derniers systèmes d'aide à la conduite (ADAS ) : par exemple un véhicule qui freine, un piéton qui traverse, franchissement de ligne, etc.

 

Les technologies embarquées (sécurité active/passive) représentent-elles un risque sur le comportement du conducteur ?

Certaines options aident le conducteur à effectuer certains trajets, en termes de sécurité. Néanmoins, la vigilance et la concentration du conducteur doivent être optimales.

Par exemple, le système Start & Stop possède des limites. Il est très utile lors d’une conduite en agglomération (embouteillages), mais quasi-inutile pour l’usager qui utilise uniquement les grands axes de type autoroutes. De plus, la batterie est très sollicitée dans les phases de redémarrage, ce qui peut nuire au bon fonctionnement du véhicule.

Autre exemple : le régulateur de vitesse. Ce système est quant à lui très utile pour les grands axes ou longs trajets, mais peut entrainer une baisse de l’attention. En effet, le conducteur étant moins sollicité dans l’utilisation des pédales, est plus susceptible d’être soumis à des risques de somnolence.

Le freinage 

Le freinage

Il suffit d’appuyer sur la pédale de frein pour arrêter une voiture. Tout cela grâce à un système finalement assez simple qui combine des leviers et la pression hydraulique. En effet, la pédale de frein est un levier qui transmet la force du pied au maître-cylindre. Ce maître-cylindre est rempli de liquide de frein et convertit la force en pression hydraulique. Une pression qui est encore multipliée par sept par la dépression du servofrein.

 

Les conduites de frein sont, elles aussi, remplies de ce liquide de frein pour transmettre la force hydraulique aux 4 cylindres. Mais ces conduites doivent être parfaitement hermétiques. Sinon, le système de freinage perd de la pression. C’est justement pour cela que le système de freinage des roues avant est séparé de celui des roues arrière. Seul le maître-cylindre est commun aux deux systèmes.

 

L’incontournable liquide de frein

C’est une huile minérale ou synthétique qui possède des propriétés très spéciales. Ce liquide est incompressible, ne mousse pas et n’entraîne pas de corrosion. Et il conserve toujours sa fluidité, que les températures soient très élevées ou très basses. C’est rassurant, non ? Vous imaginez la catastrophe si les freins ne fonctionnaient plus même si la température était descendu seulement à -10°C ou qu’ils déclarent forfait un jour de forte canicule ? Malheureusement, au fil du temps, le liquide de frein s’imprègne de l’humidité et de l’air ambiants. Or, l’air est compressible, et sa présence implique une diminution de la puissance de freinage.

Quant à l’eau, elle entraîne des problèmes d’oxydation et peut même bouillir. C’est la raison pour laquelle on n’utilise jamais d’eau comme liquide de frein. A noter et à retenir le liquide de frein doit être remplacé tous les 60 000 km ou tous les 2 ans. Lors de cette opération, l’ensemble du système de freinage est purgé et nettoyé afin d’éviter tout résidu d’humidité qui pourrait favoriser la formation de rouille.

La suspension 

 

En automobile, ce que l'on appelle suspension, ce sont les parties qui relient les roues au châssis. Elles sont nécessaires car le sol sur lequel se déplace une voiture est souvent irrégulier. Il faut donc s'assurer que les roues restent en contact avec le sol en réduisant l'impact de ces irrégularités. Cela permet également d'éviter une usure prématurée de l'auto et d'assurer le confort de ses occupants.

Le bon état de la suspension contribue à la tenue de route de mon véhicule mais aussi de la qualité de mon freinage.

Dynamique du véhicule

Energie cinétique

 

Par énergie cinétique, on désigne l’énergie possédée par un corps du fait de son mouvement de translation et/ou de rotation par rapport à un référentiel donné supposé fixe. Un corps de masse m et de vitesse de translation relative v possède une énergie Ec = ½ mv2 (où Ec s’exprime en joules, m en kilogrammes et v en mètres par seconde par rapport au référentiel).

Concrètement, l’énergie cinétique caractérise par exemple l’énergie d’une voiture lancée sur la route. Il est d’ailleurs rappelé dans le code de la route que la distance de freinage est multipliée par 4 lorsque la vitesse double. Cela est dû au fait que l’énergie cinétique est proportionnelle au carré de la vitesse.

attention il y a des conséquences sur les bagages 

 

 

Les bagages lourds

Les bagages les plus lourds doivent être placés dans le coffre, au fond, pour stabiliser le centre de gravité du véhicule. Si des objets, valises ou sacs imposants doivent être installés dans l’habitacle, ils doivent impérativement être attachés.

Dans l’habitacle

La plage arrière doit rester dégagée. Un objet, même léger, non arrimé peut devenir très dangereux en cas d’accident, car il sera projeté vers l’avant à pleine vitesse. L’habitacle doit également être débarrassé des objets inutiles pendant le trajet : ils alourdissent le véhicule et augmentent donc la consommation. Ils encombrent également inutilement l’habitacle. Chaque objet (bouteille d’eau, rouleau d’essuie-tout) doit par ailleurs y être rangé dans un vide poche ou attaché, placé dans un sac coincé entre la banquette arrière et le dossier des sièges avant sur le sol.

 

 

 

Distance d'arrêt

 

Garder une distance suffisante avec le véhicule qui précède, c’est respecter l’équilibre de la circulation. C’est le meilleur moyen d’éviter une collision ou pire, un carambolage. Bien souvent, ces distances ne sont pas respectées. Ainsi, sur autoroute, endroit où l’on roule le plus vite, près des deux tiers des conducteurs ne respectent pas toujours la distance de sécurité.

Distance d’arrêt

La distance d’arrêt d’un véhicule correspond à la distance parcourue pendant le temps de réaction de son conducteur (environ 1 seconde) à laquelle s’ajoute la distance de freinage.

Le temps de réaction varie selon :

• La fatigue et l’attention à la route : vos réflexes peuvent moins rapides

• La météo : une mauvaise visibilité (nuit, brouillard) vous empêche de prendre efficacement toutes les informations.

La distance de freinage varie selon :

• La vitesse du véhicule

• L’efficacité du système de freinage (état des plaquettes et des pneumatiques, aide au freinage)

• L’état de la route : une chaussée mouillée a pour conséquence de doubler la distance de freinage. (davantage encore sur route enneigée ou verglacée)

• La pente : en descente, cette distance augmente.

Visuel extrait de la brochure « Comment réduire les risques au volant ? » Associations Prévention Routière & Assurance Prévention – Réalisation L’Agence Verte.

Distance de sécurité

Il est parfois difficile de déterminer quelle distance de sécurité il est nécessaire de laisser avec le véhicule qui précède afin d’être en sécurité. Le Code de la route a pourtant fixé une règle claire : l’intervalle à ménager entre vous et le véhicule qui vous précède est, au moins, la distance que vous parcourez en 2 secondes. Ainsi plus votre vitesse est élevée, plus cette distance doit être grande.

Calculez sa distance de sécurité :

Un moyen simple permet d’évaluer rapidement la distance à laisser avec le véhicule qui me précède. Je multiplie le chiffre des dizaines de la vitesse par 6.

Prenez un point de repère visuel sur le bord de la route, comme un arbre ou un panneau de signalisation. Une fois que le véhicule qui vous précède est passé à sa hauteur, comptez 2 secondes. Si votre véhicule passe ce repère avant ce délai, vous êtes trop près. Sur autoroute à 130 km/h, cela correspond à deux bandes blanches latérales du côté droit.

En pratique

ATTENTION : la distance réglementaire des 2 secondes a été calculé sur sol sec et dans des conditions météo idéales. C’est donc un minimum ! Vous devez compter plus si la chaussée est mouillée, enneigée, si vous roulez de nuit ou dans le brouillard. Dans tous ces cas, il est indispensable de réduire votre vitesse et d’augmenter vos distances de sécurité.

Pour les véhicules lourds (PTAC > 3,5T) ou ceux dont la longueur dépasse 7 mètres, les ensembles de véhicules (voiture + caravane) et les camping-cars, cette distance est d’au moins 50 mètres.

L'adhérence

L'ESSENTIEL À SAVOIR SUR L'AQUAPLANING

Une des fonctions principales du pneumatique est de pouvoir évacuer l'eau de la bande de roulement en cas de circulation sur sol mouillé.

COMMENT SE PRODUIT L'AQUAPLANING ?

L'aquaplaning se produit lorsque de l'eau s'infiltre entre vos pneus et chaussée. Elle s'accumule entre les rainures du pneumatique formant une pellicule d'eau. Lorsque la pression devient trop élevée et que l'eau n'est plus évacuée, cela entraine une perte de contact avec la surface de la route. Le véhicule devient alors impossible à contrôler.

QUELLES EN SONT LES CAUSES ?

Une des principales causes de l'aquaplaning est liée à l'usure des pneumatiques. Plus vos pneus sont usés, c'est-à-dire moins les sculptures sont profondes, et plus le surplus d'eau est difficile à évacuer. La surface de contact entre le pneu et la route (l'adhérence) devient alors minimale et les risques d'aquaplaning sont élevés notamment si vous braquez, freinez ou accélérez.

Décomposition des différentes phases avant un aquaplaning

Phase 1
Pluie modérée, vitesse stable : risques d'aquaplaning limités. L'eau est évacuée efficacement et la surface de contact entre la bande de roulement et la route est optimale.

Phase 2
Faible drainage, vitesse élevée, quantité d'eau au sol de plus en plus importante. Le pneu rencontre des difficultés à évacuer l'eau.

Phase 3
La bande de roulement est inondée, une épaisse pellicule d'eau se forme entre la route et la surface de contact du pneumatique. L'eau n'est plus évacuée. Le pneu n'adhère plus et glisse.

LES CONSÉQUENCE DU SOUS-GONFLAGE

Un pneu sous gonflé provoque une augmentation du risque d'aquaplaning.

 

La force centrifuge

La force centrifuge est une force qui nous entraîne vers l'extérieur du virage. Elle varie avec le poids du véhicule, la vitesse au carré et le rayon du virage.
La formule est (M x v2) / R.

Calculer cette force n'est pas très utile, il faut simplement comprendre ces effets et les risques qu'elle engendre.

Nous avons presque tous une centrifugeuse à la maison : L'essoreuse à salade ! Et oui on égoutte la salade grâce à la force centrifuge ! En tournant très vite, la salade reste bloquée par le panier alors que l'eau s'échappe par les trous et se retrouve dans le fond du bac.

En voiture c'est la même chose, cette force nous attire vers l'extérieur du virage. Pour combattre cette force, un motard se couche avec sa moto vers l'intérieur pour évité de partir hors de la trajectoire.

"Quels risques en voiture, je connais bien la route, j'ai l'habitude, je la prend tous les jours" ?!

Imaginons un homme prudent qui prend la même route tout les jours pour aller à son travail. Il connait tout les virages et roule toujours à la même vitesse.
Un samedi, il part avec sa femme dans un magasin de bricolage et rentre chez lui avec 200 kg de carrelage dans son coffre. En prenant un virage qu'il connait par cœur il va se faire la frayeur de sa vie dans le meilleur des cas. "Pourquoi ? Je l'ai pris comme d'habitude". Oui mais là, il à changer le résultat de la formule de la force centrifuge. La vitesse était la même, le rayon du virage également, mais le poids du véhicule non. Attention ! Avec des amis à bord le résultat est le même.