LES ROUTES
La route est composée d'une chaussée, c 'est la partie sur laquelle on roule.Cette chaussée peut être délimitée en plusieurs voies par des marquages au sol.
De chaque coté de la chaussée on trouve les accotements qui peuvent êtres aménagés ou pas.En ville, on parle de trottoirs .
Dans les deux cas on ne peut pas circuler dessus.
Les conditions d 'arrêt et de stationnement sont réglementées.
Les routes peuvent être à sens unique
ou à double sens
il existe des routes plus larges , plus rapides : les voies rapides
Les autoroutes, les rocades, les 4 voies sont à sens unique et ont leurs propres règles, leur propre signalisation.
Les routes peuvent croiser des chemins de terre, ou des voies privée qui ne sont jamais prioritaires.
identifier les catégories de route
s'insérer
S 'insérer c'est partir d'un arrêt ou d'un stationnement pour circuler dans une circulation.
Cela ne peut pas se faire n'importe comment.Des règles et des méthodes doivent s'appliquer.
On n'est jamais prioritaire en s'insérant et cette règle s'applique même sur les parkings
A partir du bord de la route
Avant de quitter mon stationnement je dois vérifier qu'aucun véhicule arrive.Pour cela j'utilise mes rétroviseurs et je complète la prise d'informations en regardant dans les angles morts.
voie d'insertion
Accéder à une autoroute vous oblige bien évidemment à céder le passage à ceux qui y circulent déjà. Mais céder le passage ne signifie pas ralentir voire s’arrêter sur la bande d’accès. Non, il faudra jouer finement de manière à bien calculer son coup !
Un conducteur qui roule sur la voie de droite d’une route à plusieurs voies peut vous faciliter l’insertion en changeant de voie, empruntant la voie située à sa gauche.
manoeuvrer
On peut être amener à se dégager d'un emplacement, ou à mieux placer son véhicule,
il est parfois nécessaire de reculer.
attention ! dans certains lieux comme l'autoroute, les voie rapide dans les tunnels , ils est interdit de reculer !
Regardez autour de vous. Assurez-vous que la zone autour de votre véhicule est libre de piétons ou d'autres véhicules en mouvement. Cela vous oblige à balayer la zone autour de votre véhicule.
Tournez à gauche et regardez à l'extérieur de la fenêtre du côté du conducteur, même en regardant par-dessus votre épaule gauche si nécessaire. Continuez à balayer la zone jusqu'à ce que vous regardiez par-dessus votre épaule droite.
Une fois que vous êtes sûr que la zone est libre, vous pouvez continuer.
Dans une rue étroite
En intersection large
Dans une rue à droite
Circuler sur l’autoroute
La conduite sur autoroute est particulière. Des règles de circulation sont spécifiques et nécessitent d’être bien maîtrisées pour une conduite sûre.
D’autre part, lorsque l’on s’apprête à faire de longs trajets sur autoroute, il est également important de bien se préparer pour prendre la route dans de bonnes conditions.
Du fait de la vitesse élevée, tous les véhicules ne sont pas autorisés à entrer sur l’autoroute ou sur une route à accès réglementé.
Sont interdits : les piétons, les cyclistes, les cyclomotoristes, les tracteurs.
Leur faible vitesse mettrait ses usagers en danger.
L’insertion sur autoroute se fait grâce à une voie d’insertion qui rejoint les voies d’autoroute.
Cette voie permet d’atteindre une vitesse suffisante pour intégrer la circulation.
Mais je dois adapter mon allure pour céder le passage aux véhicules qui circulent déjà sur l’autoroute et m’insérer de manière fluide sans gêner leur progression.
Je ne dois jamais m’arrêter dans cette voie, sauf en cas de force majeur (bouchons).
Je signifie mon intention de m’insérer en actionnant le clignotant.
Sur autoroute, les limitations permanentes de vitesse les plus fréquentes sont 130 et 110 km/h, voire 90 km/h. Mais il existe des limitations inférieures (70 et 50 km/h) à certains endroits, notamment dans les bretelles de sortie, sur les accès aux aires et en arrivant au péage.
Par temps de pluie, les vitesses doivent être réduites à 110 km/h au lieu de 130 et 100 km/h au lieu de 110.
Vitesse minimale : 80 km/h minimum sur la voie la plus à gauche (par temps sec et clair).
Même si ce n’est pas imposé par des panneaux, il faut aussi réduire sa vitesse dans certaines situations pour des raisons de sécurité, par exemple en cas de chargement du véhicule plus important que d’habitude, ou lorsque le trafic est dense.
L'INFO + : rouler en excès de vitesse à 150 km/h au lieu de 130, c'est
seulement 6 minutes de moins sur 100 km, mais c'est aussi un risque plus important d'accident grave.
Tous les dépassements se font par la gauche. Je ne dépasse jamais par la droite pour éviter la collision si le véhicule que je dépasse se rabat.
Je peux dépasser plusieurs véhicules en une seule manoeuvre
Je peux dépasser en présence d’une ligne de dissuasion. Placée à proximité d’une sortie, elle dissuade les usagers sur les voies de gauche de se rabattre pour rejoindre la sortie.
Lorsque je dépasse des véhicules encombrants, je dois tenir compte de leur gabarit et de leur vitesse.
Nb : sur une chaussée à 3 voies de circulation, les véhicules de plus de 3.5t et les ensembles de véhicules de plus de 7 m de long ont l’interdiction de circuler sur la voie la plus à gauche.
Ils sont également limités à 90km/h.
Sur l’autoroute, il est strictement interdit :
– de faire demi-tour,
– de faire marche arrière, y compris sur la bande d’arrêt d’urgence,
– de circuler sur la bande d’arrêt d’urgence,
– de circuler, s’arrêter ou stationner sur la bande centrale séparative, y compris en cas d’urgence.
Lorsque la circulation est dense, des files se forment. Il est alors nécessaire d’adapter son allure de manière à conserver l’intervalle de sécurité de 2 secondes minimum.
Je ne change pas de file pour essayer d’aller plus vite.
Je reste dans ma voie, sauf pour changer de direction (sortie, bifurcation…).
En cas d’urgence (malaise, panne, accident) :
– j’allume les feux de détresse,
– je m’arrête sur un emplacement d’arrêt d’urgence,
– je mets le filet haute visibilité,
– je place mes passagers derrière la glissière de sécurité,
– je contacte les secours à l’aide d’une borne d’appel d’urgence (placée tous les 2 kms) afin de faciliter ma localisation.
Il n’est pas recommandé de placer le triangle de signalisation car sur l’autoroute cela serait trop dangereux pour le piéton.
Sur l’autoroute, les longs trajets et la monotonie entraînent fatigue et somnolence.
Ces 2 facteurs augmentent considérablement le risque d’accident : sur autoroute, ils causent 1/3 des accidents mortels.
Repérer les signes annonciateurs : baîllements, raideur dans la nuque, difficultés de concentration, picotements dans les yeux, difficultés de concentration, erreurs de trajectoire, besoin de changement de position, douleurs dans les jambes…
Dés l’apparition de ces signes, je dois m’arrêter même si je suis presque arrivé.
Les solutions :
– Faire au minimum une pause d’1/4 d’heure toutes les 2 heures.
– Éviter de conduire entre 2h et 5h du matin et entre 14h et 16h.
– Utiliser les aires de repos et les aires de services (restauration, station essence, aire de jeux, aire de pique nique…).
– Avant de partir, j’aère mon véhicule.
– Je bois de l’eau et j’évite de prendre un repas trop lourd qui favorise la somnolence.
– Je relâche la tension musculaire grâce à quelques exercices d’étirement.
Sur autoroute, certaines situations sont particulièrement problématiques et peuvent rapidement vous mettre en danger :
– Véhicule à contre sens : la présence d’un véhicule à contre sens est annoncé par un panneau à message variable ainsi que sur la radio. Dés que je reçois “l’alerte contre sens”, je rejoins l’aire de repos la plus proche, je ralentis pour augmenter mon champ de vision et les distance de sécurité. Surtout je n’engage pas de dépassement.
– Erreur de direction : si je manque ma sortie ou que je me trompe de direction, je rejoins la prochaine sortie. Je ne fais jamais demi-tour ou marche arrière.
– Erreur de voie au péage : si je trouve dans la mauvaise voie de péage, je ne fais pas marche arrière. J’actionne les feux de détresse et j’utilise le bouton d’interphone du péage pour contacter le personnel qui fera le nécessaire.
l’usage des voies est strictement défini par le Code de la Route. Explications.
En France, la conduite à droite n’est pas une règle exclusive à la conduite sur route. Elle s’applique aussi sur l’autoroute. C'est-à-dire qu’il faut rouler sur la voie de droite par principe, sans empiéter sur la bande d’arrêt d’urgence bien entendu. Par conséquent, qu’il y ait 2, 3 ou 4 voies, pas question de rester au centre ou à gauche : ces voies sont destinées au dépassement.
Ce dépassement doit être effectué sans oublier de mettre son clignotant et ce, bien sûr, avant de changer de voie. Une fois le véhicule doublé, vous devez rapidement réintégrer la voie de droite. Rester sans raison sur la voie centrale est une infraction de 2e classe, qui peut être sanctionné d’une amende forfaitaire de 35 €.
À savoir : lorsque vous changez de voie, vous n’avez jamais la priorité. Que vous passiez à gauche ou à droite, vous devez vous insérer en douceur dans la circulation, sans faire ralentir ou gêner les autres conducteurs.
La gauche : une question de vitesse
De nombreux automobilistes continuent pourtant à accaparer la voie de gauche, y restant longuement après un dépassement. Il s’agit d’une conduite dangereuse car cela peut inciter les autres automobilistes à vous dépasser par la droite.
Dans ce cas, à quoi servent les voies de gauche ? Elles sont utilisées :
À l’extrême droite, la voie lente
Il existe toutefois une exception. Lorsque le dénivelé, en montée ou en descente, est important, la voie la plus à droite devient une voie réservée aux véhicules lents. Cette voie lente vous est alors interdite, sauf si votre véhicule peine et que vous ne parvenez pas à dépasser les 60 km/h.
Sur les autres voies, bien sûr, la limitation de vitesse est de 130 km/h (110 km/h par temps de pluie). Mais saviez-vous qu’une vitesse minimale est également imposée sur l’autoroute ? En effet les véhicules ne sont pas autorisés à rouler à moins de 80 km/h sur la voie la plus à gauche. Au centre ou à droite, vous n’êtes soumis à aucun minimum imposé…
AUTOUROUTE
Les barrières de péage sont le plus souvent présentes à l’entrée et/ou la sortie d’autoroute.
La plupart du temps, je prends un ticket à l’entrée et je paie en sortant.
Le montant du péage dépend de la catégorie du véhicule et la longueur du trajet.
Pour aborder un péage en toute sécurité, je ralentis conformément à ce que m’indique les panneaux de limitations de vitesse.
Je repère également les voies ouvertes et les moyens de paiement associés (péagiste, pièces de monnaie, pièces et billets, carte bancaire, télépéage).
Lorsqu’une flèche verte surplombe la voie, tous les moyens de paiement sont acceptées.
Lorsque le télépéage est associé à une zone 30, cela signifie que si je suis abonné je peux passer la barrière sans m’arrêter mais sans dépasser les 30kms/h. Ce type de dispositif permet de fluidifier le trafic.
SIGNAUX AUTOROUTIERS
la signalisation respect un ordre précis
Annonce : annonce une sortie, sa distance, les villes desservies et la route à emprunter
Avertissement : averti de l’affectation des voies
Présignalisation : informent des directions possibles pour qu'il prépare sa manœuvre
Signalisation avancée : à ce moment on doit être placé dans la bonne voie
Confirmation : placé après l'intersection, confirme les directions prises
Bifurcation : séparation d'une autoroute en 2 branches constituant chacune une autoroute
Bifurcation simple : sans affectation de voies
Annonce de la prochaine bifurcation
Avertissement de bifurcation
Avertissement de bifurcation avec affectation de voies |
Avertissement de bifurcation simple |
Avertissement de bifurcation et de sortie rapprochées |
Présignalisation
Présignalisation d'affectation de voies de bifurcation |
Présignalisation de bifurcation |
Présignalisation complémentaire de bifurcation avec numérotations d'autoroute |
Présignalisation complémentaire de bifurcation sans numérotations d'autoroute |
Signalisation avancée
Signalisation avancée d'affectation des voies de bifurcation |
Signalisation avancée de bifurcation |
Confirmation
Confirmation de filante avec flèches d'affectation coudées |
Confirmation courante |
Confirmation de filante |
En cas de panne ou d’accident dont vous êtes victime ou témoin, les bornes d’appels d’urgence, installées à intervalles réguliers sur le réseau routier, sont le plus sûr moyen de contacter rapidement et efficacement les secours. Voyons plus précisément quelles sont les caractéristiques de la borne d'appel d'urgence et comment l'utiliser.
Qu'est-ce qu'une borne d'appel d'urgence ?
La borne d’appel d’urgence est un dispositif d’appel téléphonique permettant d’appeler les secours pour signaler un accident, un danger ou la panne d’un véhicule sur une route ou une autoroute.
Sur le territoire français, on trouve les bornes d’appels d’urgence tous les 2 kilomètres sur les autoroutes. Elles sont raccordées par des câbles cuivre, par la fibre optique ou par le réseau GSM. Elles permettent une géolocalisation immédiate du lieu d’appel, un avantage pour l’envoi rapide de secours car les usagers ne sont pas en mesure de situer exactement le lieu où ils se trouvent.
Leur alimentation électrique s’effectue de manière autonome grâce à des panneaux photovoltaïques.
Elles sont également dotées d’un système d’assistance aux usagers malentendants.
LA ROUTE DE MONTAGNE
La montagne exige encore plus d'attention car les conditions sont souvent dégradées.
Les cols peuvent être ouverts ou fermés.
Des équipements spéciaux peuvent être nécessaires, comme les chaines, les pneus neiges .
des réglementations spécifiques comme éviter de klaxonner ! risque de déclenchement d'avanlanche.
Les descentes
En descente on évite de trop freiner, au contraire il faut utiliser le frein par intermittence en privilégiant le frein moteur.Pour cela il vaut mieux être en sous régime c 'est à dire descendre un rapport de vitesse.
En cas de défaillance du frein j'utilise les voies de détresse
VOIE DE DETRESSE
Ce panneau indique une voie de détresse (habituellement sur autoroute ou sur voie rapide et en situation de forte descente).
Les voies de détresse sont des échapatoires, des voies sur le côté de la chaussée composées d'un revêtement spécial qui force l'arrêt du véhicule même en cas de disfonctionnement des freins.
LES INTEMPERIES
La conduite par mauvais temps peut être déstabilisante car tous les repères acquis en temps normal peuvent être brouillés. La vigilance est donc particulièrement requise lorsque les conditions météo ne sont pas favorables. Qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il vente ou en présence de verglas ou brouillard, un seul mot d’ordre : réduisez votre vitesse et anticipez !
Conduire sous la pluie
Une chaussée mouillée induit de nombreux risques.
Le comportement à adopter :
A noter
Sur les routes bidirectionnelles à chaussée unique sans séparateur central, la vitesse peut être abaissée à 80 km/h par beau temps comme par temps de pluie.
L’aquaplaning (ou aquaplanage) est la perte de contrôle du véhicule sur une chaussée recouverte d’eau. Il se produit à grande vitesse lorsque la quantité d’eau sur la voie ne peut plus être évacuée par les pneus qui perdent toute adhérence. Ce phénomène s’amplifie lorsque les pneus sont usés.
Pour l’éviter :
Les essuie-glaces, aussi, sont un élément capital de sécurité.
N’hésitez pas à les remplacer dès qu’ils laissent des zones non essuyées, un voile, des stries, ou encore lorsqu’ils produisent des saccades et du bruit.
Il est souhaitable de les vérifier une fois par an, avant l’hiver par exemple, et de les remplacer avant même qu’ils ne soient devenus inefficaces ! Le caoutchouc des balais peut-être fragilisé, voire détérioré, par l’action du soleil, par la présence de givre sur le pare-brise…
Conduire sous la neige
Neige en prévision ? Mieux vaut reporter votre déplacement !
Si la neige vous surprend sur la route, réduisez votre vitesse et veillez à vous rendre bien visible, voire arrêtez-vous à un endroit qui ne gêne pas la circulation.
Le comportement à adopter :
L’HIVER, LES BONS PNEUS
Conduire en cas de chutes de neige ou de route verglacée nécessite toute notre prudence. En plus de cette dernière, et pour plus de sécurité, il existe des équipements spéciaux. Faisons le point dessus. Et n’oubliez pas, hiver comme été, les pneus d’un même essieu doivent être du même type, d’usure équivalente et gonflés à la pression recommandée par le constructeur.
neige = pneus neige ou chaînes / chaussettes
Pour rouler dans les meilleures conditions l’hiver et notamment en prévision des intempéries, vérifiez :
N’utilisez votre véhicule qu’en cas d’absolue nécessité ! Si toutefois, vous devez prendre la route :
(Pneus à clous: Ils peuvent être utilisés à partir du samedi précédent le 11 novembre jusqu’au dernier dimanche de mars, sauf arrêté préfectoral spécifique.
– En cas d’utilisation de pneus cloutés, la vitesse est limitée à 90 km/h pour les voitures particulières)
Conduire dans le brouillard
Le carambolage est l’accident type lié au brouillard. Il se produit généralement entre 4h et 10h du matin et sur les axes à chaussées séparées.
Bien que peu nombreux (environ 2% des accidents mortels), les accidents avec brouillard sont spectaculaires et deux fois plus graves que la moyenne.
90% des informations nécessaires à la conduite passent par la vue. Le brouillard induit trois types d’effets d’optique :
Le brouillard modifie l’appréciation des distances et perturbe les repères. Le conducteur aura alors tendance à augmenter sa vitesse pour ne pas perdre de vue les feux arrière du véhicule qui le précède. Parallèlement, l’automobiliste qui voit un véhicule se rapprocher de lui par l’arrière aura tendance à accélérer de peur d’être heurté. Au lieu de ralentir, la vitesse des véhicules augmente. Le tout, associé à des distances de sécurité non respectées, peut provoquer des accidents graves.
Le phénomène de l’aspirateur
Si vous êtes sur la route, dès l’apparition de nappes de brouillard, ayez un comportement adapté.
Attention au brouillard givrant !
Il s’agit d’un brouillard composé de gouttelettes d’eau qui gèlent au moindre contact. Les brouillards givrants peuvent entraîner des dépôts importants sur la chaussée, rendant les conditions de circulation extrêmement difficiles.
La mauvaise utilisation des feux de brouillard est punie d’une amende forfaitaire de 135 €.
Le délit de mise en danger de la vie d’autrui peut être constitué lorsque l’excès de vitesse s’accompagne d’autres circonstances et notamment de brouillard. En cas de carambolage, la responsabilité de chaque conducteur doit être déterminée.
Ce que dit le Code de la route
Conduire en cas de vent
Inoffensif, le vent ? Pas toujours. Sur la route, surtout s’il souffle en fortes rafales, il peut provoquer des écarts importants de trajectoire.
Avant de partir, renseignez-vous sur les conditions météo. Si vous en avez la possibilité, si des vents violents sont annoncés, retardez votre déplacement.
Pendant le trajet, surveillez les manches à air rouge et blanc en bordure de route, notamment les autoroutes, et repérez le panneau A24 apposé dans les zones venteuses.
Soyez particulièrement vigilants dans certaines situations :
Dans toutes circonstances, ralentissez toujours afin d’anticiper et de rester maître de votre véhicule.
Les croisements
Croisement des véhicules en circulation
Signalisation
Règlementation
En cas de croisement, le conducteur doit serrer sur sa droite autant que possible. Des aménagements peuvent toutefois lui permettre, en fonction de la signalisation, de serrer sur sa gauche
Le véhicule qui a sur sa voie de circulation l’obstacle doit ralentir ou s’arrêter pour laisser passer les véhicules venant en sens inverse.
feux de travaux piquets mobiles , d'autres équipements possible pour régler la circulation
AUTRES RISQUES LIES A LA MONTAGNE
En cote et en descente des véhicules lourds peuvent circuler à allure très lente.
la présence d'animaux domestiques et sauvage peut surprendre dans les virages ou la visibilité est réduite
LA CONDUITE DE NUIT
La nuit tue plus que le jour. Le risque d’avoir un accident mortel à la tombée du jour est d’ailleurs sept fois supérieure au risque diurne et un quart des accidents mortels de nuit se produisent entre 2 et 6 heures du matin. Fatigue, somnolence et alcool associés à une vitesse plus importante, du fait de la fluidité du trafic, sont souvent à l’origine de ces accidents.
Lorsque vous prenez le volant dans la nuit, vous devez évidemment allumer vos feux
Les feux de croisement : Ils éclairent à 30 mètres minimum. Vous devez les utiliser si vous roulez sur une route éclairée ou que vous suivez ou croisez un autre usager sur une route non-éclairée, afin de ne pas l’éblouir.
Si vous-même êtes éblouis par un conducteur qui arrive en face de vous, regardez le bord droit de la route afin d’éviter les coups de volant et, lorsque le véhicule est passé, vous pourrez replacer votre regard au centre de la voie.
Les feux de route, ou plein phares : Ils éclairent sur 100 mètres minimum. Vous devez les utiliser lorsque vous roulez sur une route qui n’est pas éclairée et que vous êtes le seul véhicule sur les voies.
La nuit, les risques d’accident sont multipliés
Dans votre véhicule, vos perceptions visuelles sont atténuées, ainsi que le champ visuel et le sens du relief.
Redoublez de prudence et adaptez votre conduite.
Réduisez votre vitesse, ce qui vous permettra de mieux anticiper une situation inhabituelle, ou potentiellement dangereuse.
Anticiper et apprendre à reconnaître les signes
Si vous montrez des signes de fatigue, tels que des picotements dans les yeux, des raideurs de la nuque ou du dos, ou que vos paupières sont lourdes, différez votre départ. Si vous êtes déjà sur la route, prenez une pause d’au moins 20 minutes.
A noter : La nuit aussi, une pause toutes les deux heures est indispensable afin d’éviter la perte de vigilance ou la somnolence.
Utilisation des feux
Feux de position
Utilisation de nuit : en agglomération uniquement, lorsque l'éclairage permet au conducteur de voir à une distance suffisante.
Ces feux servent pour être vu des autres usagers, ils ne produisent pas un éclairage suffisant pour conduire de nuit ou en cas de mauvaise visibilité.
Feux de croisement
Utilisation de nuit : hors et en agglomération, sur route éclairée en continu, si l'éclairage permet au conducteur de voir à une distance suffisante.
Utilisation de jour : hors et en agglomération, par temps de pluie, brouillard ou chute de neige.
Feux de route
Utilisation de nuit uniquement, hors et en agglomération, lorsqu'il n'y a pas d'éclairage ou si l'éclairage ne permet pas de voir à une distance suffisante.
Lorsque je croise ou suis un autre véhicule je dois passer en feux de croisement.
Feux de brouillard avant
Utilisation de jour : En cas de forte pluie, brouillard ou chute de neige, en complément ou remplacement des feux de croisement.
Utilisation de nuit : Hors agglomération, sur route étroites et sinueuse ils peuvent compléter les feux de route.
Feux de brouillard arrière
Utilisation uniquement en cas de brouillard ou chute de neige.
Usage interdit par temps de pluie car trop éblouissants.
LA CONDUITE DE NUIT
Avant de partir, assurons-nous de l’ouverture d’un tunnel, en consultant le site de Bison Futé et les sites des gestionnaires de routes ou de tunnels.
Nous pourrons aussi vérifier s’il y a des consignes de sécurité spécifiques.
Ce panneau indique l'entrée d'un tunnel. Il interdit également de faire demi-tour ou de s'arrêter/stationner, sauf cas de nécessité (panne, malaise d'un passager...).
Il impose aux conducteurs d'allumer les feux de croisement.
Avant de nous engager dans un tunnel, soyons attentif aux panneaux d’information dans les kilomètres qui précèdent, ainsi qu’à la signalisation à l’entrée du tunnel.
Et si on prenait une minute pour réviser le code de la route avec cette vidéo ?
En résumé :
Avant de vous engager dans un tunnel, soyez attentif aux panneaux d’information dans les kilomètres qui précèdent, ainsi qu’à la signalisation à l’entrée du tunnel.
Allumez vos feux de croisement, et aussi l’autoradio pour être rapidement informé en cas d’incident.
En entrant dans le tunnel, adaptez votre conduite en respectant la limitation de vitesse ainsi que les distances de sécurité qui peuvent être particulières. Dans le tunnel, les lumières bleues sur les murs de chaque côté aident à maintenir la distance de sécurité avec le véhicule qui précède.
Dans le tunnel, il est interdit de faire demi-tour, de s’arrêter et de stationner en dehors des emplacements d’arrêt d’urgence prévus à cet effet.
En roulant, repérez les niches de sécurité signalées en orange, où se trouvent un extincteur et une borne d’appel d’urgence. Repérez aussi les issues de secours signalées en vert ; des flèches indiquent l’issue la plus proche, qui peut être une des têtes du tunnel.
En cas de bouchon ou d’immobilisation
En cas de panne ou d’accident
Le feu et la fumée sont mortels. Sauvez votre vie, pas votre voiture ou vos affaires.
Signalisation utile
Les tunnels sont placés sous surveillance 24h/24 et 7 jours sur 7. Un poste de Contrôle et de Sécurité (PC) veille sur vous. Des opérateurs recueillent les alertes et l'ensemble des informations relatives aux tunnels.
Ils activent les équipements, alertent les secours, déclenchent les équipes d'intervention et diffusent les messages adaptés à la situation.
PASSAGE A NIVEAU
Respectez les règles de sécurité
On recense aujourd’hui près de 18300 passages à niveau sur le territoire national. Chaque année, les points de croisement entre la route et la voie ferrée sont à l’origine en moyenne de 115 collisions entraînant 14 blessés graves et 30 décès. Ces accidents sont en grande majorité la conséquence d’infractions au Code de la route.
Les types de passages à niveau
Trois passages à niveau sur quatre sont équipés de feux rouges clignotants et de barrières automatiques, ou parfois de barrières manuelles seules. Les passages à niveau sans barrières sont équipés de croix de Saint-André. Voici les panneaux que vous trouvez aux abords d’un passage à niveau:
Chaque année, les passages à niveau sont à l’origine de plus d’une centaine de collisions entraînant une trentaine de décès. La majorité de ces accidents au passage à niveau concerne des « habitués » ou des riverains. Pour ne pas succomber à la routine, la prudence et la vigilance sont de rigueur.
A l’approche d’un passage à niveau
En attendant le passage du train
En cas d’immobilisation sur une voie ferrée
Les tramways
LES RÈGLES À RESPECTER
Je ne marche pas sur la plate-forme du tramway, j'utilise les trottoirs. Si je dois traverser la plate-forme, j'emprunte les passages piétons équipés de feux. Avant de m'engager, je m'assure qu'aucune rame n'arrive. Enfin, je fais attention aux rails en traversant.
Je me tiens à distance de la plate-forme délimitée par des inserts métalliques appelés "lisses". Dans tous les cas, quel que soit mon mode de transport,
je dois ralentir et redoubler de vigilance à l'approche de la plate-forme du tramway.
Je ne circule ni ne stationne sur la plate-forme du tramway. La circulation et le stationnement, même momentanés (y compris pour les livraisons), sont interdits sur la plate-forme du tramway. L'interdiction vaut pour tous les véhicules, mais aussi pour les rollers et les piétons.
Aux carrefours, je ne m'engage que lorsque la voie est libre. Je dois respecter le feu tricolore et vérifier si la voie est libre avant de traverser. Même si le feu est vert, je ne m'engage pas si je risque de me retrouver bloqué sur la plate-forme. Afin de libérer rapidement celle-ci, je vérifie toujours que la voie devant moi est dégagée.
Je laisse la priorité au tramway en toutes circonstances.
En l'absence de feu de signalisation ou si celui-ci est en panne, je dois laisser le tramway passer avant de m'engager
LES PANNEAUX DE SIGNALISATION
Pour votre sécurité, apprenez la signalisation du tramway.
Arrêt absolu !
Présent à certaines intersections, notamment aux giratoires, ce feu signale le passage imminent d’une ou de plusieurs rames. Lorsqu’il clignote, l’arrêt est obligatoire, redémarrage une fois le feu éteint.
Attention !
Situé aux intersections avec la voie du tramway, ce panneau est souvent accompagné du feu rouge clignotant et rappelle que le tramway est prioritaire.
Attention !
Vous approchez d’une voie de tramway. Soyez vigilant et ralentissez.
Interdiction de traverser la plate-forme
Ce feu est placé dans certaines zones et gère les traversées piétonnes de la plate-forme. Lorsqu’il est rouge, il annonce l’arrivée imminente de rames dans les deux sens et l’interdiction absolue de traverser la plate-forme.
Interdiction d’y circuler ou d’y stationner.